Le cas de Libreville
Depuis 1970, l’agglomération de Libreville, à l’instar des autres villes de l’Afrique subsaharienne, connaît une occupation spatiale qui s’opère par les initiatives individuelles. Malgré la panoplie de textes législatifs et réglementaires qui régissent le foncier et l’urbanisme, la pratique la plus répandue d’appropriation du sol reste la squatterisation et l’urbanisation spontanée. Cette forme d’occupation territoriale et la rapide croissance démographique de Libreville ont favorisé la formation des quartiers sous-intégrés et l’extension incontrôlée de la ville.