Current estimates of climate change state that the world’s average temperature is due to increase by at least 2oC to 2.4oC over the next 50?100 years. Furthermore it is expected that by the end of the century a range of additional impacts will be felt: sea levels will rise by an estimated 60cm, resulting in flooding and the salinisation of fresh water aquifers, and snow and ice cover will decrease. Simultaneously, precipitation patterns will change so that some areas will receive large increases whilst other areas will become hotter and drier.

The original French version of this article was prepared at the request of the Nature & Progress (Nature & Progrès) journal and published in November 2011 (No 85) issue in the section Resources : the plundering (Ressources: la spoliation).

Translated by Levi E. Johnson

Extracts :

Climate change is one of the major threats to the development of rural Africa, and without wide-ranging adaptation strategies the challenge it presents cannot be met. Although appropriate measures have been identi? ed, international funding for adaptation has not materialised at the rate that was pledged. This is irresponsibly delaying the implementation of adaptation measures.

Les petits paysans dans les pays en développement ne peuvent pas, à eux seuls, absorber plus longtemps les conséquences massives du changement climatique au moyen de leurs stratégies traditionnelles de gestion des risques. Ils doivent bien plus se mettre en quête d'instruments de gestion des risques qui tiennent compte de la nouvelle dimension de ces dangers.

Les programmes d’assurance-récolte des pays en développement et des marchés émergents, tant qu’ils ne sont pas stabilisés et qu’ils n’ont pas accumulé suffi samment de données pour justifi er la mise en place de programmes plus avancés, sont habituellement limités aux risques
météorologiques désignés.

En 2008, le Fonds pour l'innovation en micro-assurance a attribué une subvention à Planet Guarantee (en partenariat avec AGF Afrique et Swiss Re) pour la réalisation d'une étude de faisabilité sur l'assurance indexée destinée aux producteurs de coton du Mali. Trois types d'indices ont été évalués. Étant donné le risque de base élevé que présente l'indice climatique et les ressources techniques importantes requises par l'indice satellitaire, l'indice de rendement est considéré comme l'approche la plus prometteuse.

Alors qu'ils sont tributaires de l'élevage, de nombreux ménages vivant dans les régions arides et semi-arides du Kenya sont régulièrement confrontés à des pertes de bétail importantes en raison des sécheresses chroniques qui affectent la région.

Le développement économique, social et environnemental ne peut être obtenu sans un accès suffisant aux sources d'énergie et aux services modernes. Le degré actuel de pauvreté en énergie du continent constitue une barrière à un tel développement. Avec son objectif de voir le continent africain libéré de la pauvreté, la Banque africaine de développement (BAD) s'emploie à soulager cette pauvreté en énergie avec le concours des pays membres de la région (PMR).

La sécurité énergétique est un enjeu majeur pour tous les pays importateurs d'énergie (très majoritaires dans le monde): 160 pays importateurs d'énergie dépendent de 40 pays exportateurs. Lorsqu'on pense énergie, on pense généralement aux combustibles fossiles tels que le charbon, le pétrole et le gaz et ces marchés sont fortement faussés par les monopoles d'États et le manque de concurrence.

En Afrique subsaharienne, la production de biocarburants pourrait avoir un rôle positif sur le développement rural. Mais cette production comporte également de nombreux risques qui doivent être étudiés et gérés avec soin. La réussite dépend dans une large mesure des conditions locales et de l'organisation des chaînes de valeur ajoutée.

Juste après le tremblement de terre, en janvier 2010, la GTZ a lancé en Haïti un projet d'aide alimentaire d'urgence avec plusieurs partenaires. En l'espace d'un mois, environ 1 000 tonnes de vivres ont été distribuées. L'article rend compte de cette expérience et décrit les facteurs qui revêtent une importance décisive pour le succès d'une telle opération.

L’université de Stellenbosch, en Afrique du Sud, a annoncé que ses chercheurs avaient mis au point un nouveau système de fi ltrage de l’eau. Elle faisait allusion à un fi ltre jetable de haute technologie qui ressemble à un sachet de thé et rend potable l’eau très polluée. Il s’agit d’un fi ltre à eau facile d’emploi
et respectueux de l’environnement qui s’installe dans le goulot d’une bouteille. Selon l’université, cette invention doit permettre aux communautés vulnérables, par exemple celles qui vivent à proximité de cours d’eau pollués, d’accéder facilement à l’eau potable.