Azovè (Aplahoué), 12 Fév. 2021 (ABP) - Le Réseau pour l'intégration des femmes, des ongs et associations africaines section Bénin (RIFONGA-Bénin), a organisé ce vendredi à la salle de réunion de l'arrondissement d'Azovè, une causerie-débats sur les droits fonciers des femmes, en présence des sages, des têtes couronnées, des religieux et du roi d'Azovè.
Selon la présidente départementale du Couffo du RIFONGA-Bénin Rosa Dovi, cette séance a pour objectif, de rechercher les goulots d'étranglement de l'accès aux fonciers des femmes et de faire connaître à la population d'Azovè le code régissant le foncier.
Elle a fait savoir que le partage d'héritages liés à la terre dans la commune d'Aplahoué, se fait par le passé de façon inégale constituant ainsi des violences faites aux femmes. « Nous avons constaté que les femmes d'Aplahoué n'ont pas un accès facile et sécurisé à la terre et surtout par l'héritage, elles étaient privées de leurs droits et nous avons jugé utile d'organiser cette séance pour mettre les choses au clair », a déclaré Rosa Dovi.
Procédant à l'ouverture de la séance, le chef d'arrondissement (CA) d'Azovè Samuel Mintchi, a dit que cette rencontre est une aubaine pour les femmes d'Azovè de connaître leurs droits fonciers en vue des conduites à tenir en cas de violation desdits droits. Le CA d'Azovè, a promis par ailleurs, poursuivre les sensibilisations dans les villages et hameaux sur les droits fonciers des femmes pour pérenniser la lutte de RIFONGA-Bénin contre les violences faites aux femmes dans ce domaine.
Samuel Mintchi a exhorté les chefs coutumiers présents à la séance, à jouer convenablement leur rôle pour que les harcèlements des femmes en matière d'héritage des terres ne continuent plus dans la commune d'Aplahoué en général et dans l'arrondissement d'Azovè en particulier.