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Confrontée à la précarité quant à l’accès aux ressources; la vulnérabilité du paysage et du bassin versant avec des risques d’érosion, de glissements de terrain et d’inondation; la réduction des approvisionnements et augmentation des prix des produits forestiers non ligneux; et la raréfaction produits énergétiques issus du bois, la République centrafricaine a en 2009 adopté la Stratégie de développement et plan pour la promotion de la foresterie urbaine et périurbaine de la ville de Bangui. Cette stratégie a pour objectif de faire participer plus activement les institutions et la population à tous les stades du processus de décision et aux délibérations des organismes (sectoriels et multisectoriels) impliqués dans la gestion, la planification et l’usage de la foresterie urbaine et périurbaine (FUPU). Spécifiquement, elle vise à constituer un support décisionnel pour les politiques territoriales (institutions nationales et locales); garantir l’optimisation du système administratif (ministères et municipalités); et renforcer la conservation et le développement durable des ressources naturelles au profit de la ville de Bangui et de la République centrafricaine (RCA). Pour atteindre ces objectifs, cette stratégie s’articule autour de trois (3) axes stratégiques sectoriels, notamment la lutte contre la déforestation et la dégradation du territoire (Axe 1); la lutte contre la pauvreté urbaine (Axe 2); la question énergétique et bois-énergie (Axe 3).Dans le cadre d’une agriculture, d’une sylviculture et d’une pêche plus productive et plus durable, cette stratégie vise à faciliter l’élaboration d’une politique harmonieuse de conservation et gestion durable du territoire urbain, périurbain et des régions influencées par l’emprunte écologique de la ville de Bangui; et encourager la gestion intégrée du capital naturel (biodiversité, eau, sol, forêts, terres agricoles et agroforestières) entendu ici, soit comme source de produits renouvelables (agricoles, agroforestiers, forestiers ligneux et non ligneux), soit comme milieu de services directs (activités sociales et récréatives, sport, écotourisme, détente) et indirects. Par ailleurs, elle mettra en œuvre bonnes pratiques de plantation et gestion des arbres et espaces verts de la ville (reboisement); la création des espaces verts en accord avec un plan d’espaces verts associé au Plan de ville: mise au point des secteurs de ville dans la nouvelle occupation et urbanisation; et la plantation des arbres le long des routes dans les écoles et les centres de santé ; et des accords permanents de collaboration éducative et de recherche sur la sauvegarde du paysage et le programme de sensibilisation, divulgation et de vulgarisation. En outre, elle initiera les Programmes «Bois-énergie vert en action» (formulation d’un programme de reboisement calibrer pour l’énergie en accord avec les résultats de la cartographie globale intégrée de l’offre et de la demande du bois de feu (WISDOM); Mise en place d’une banque « Silo National de graines forestières»; et un Plan d'élagage optimisé pour les arbres de projets agroforestiers et des espaces publics désignés. Par ailleurs, elle prévoit un programme de projets agroforestiers, agricoles, maraîchers, de pépinières et de FUPU.Concernant la réduction de la pauvreté rurale, cette stratégie entend encourager une collaboration plus étroite entre les formes d'organisation du travail; promouvoir des réformes foncières élargissant l'accès au sol urbain; stimuler la décentralisation et mettre en place des systèmes transparents, permettant d'institutionnaliser la participation des pauvres et de leurs organisations au système de décision et à l'allocation des ressources publiques; afin de favoriser les actions essentielles au développement du petit commerce et des activités nées du secteur informel (micro-entreprises et coopératives), assouplir les réglementations et mettre en place des institutions d'appui pour l'accès au crédit, aux technologies et à un large marché.Concernant la réduction de la pauvreté rurale, cette stratégie entend encourager une collaboration plus étroite entre les formes d'organisation du travail; promouvoir des réformes foncières élargissant l'accès au sol urbain; stimuler la décentralisation et mettre en place des systèmes transparents, permettant d'institutionnaliser la participation des pauvres et de leurs organisations au système de décision et à l'allocation des ressources publiques; afin de favoriser les actions essentielles au développement du petit commerce et des activités nées du secteur informel (micro-entreprises et coopératives), assouplir les réglementations et mettre en place des institutions d'appui pour l'accès au crédit, aux technologies et à un large marché.Dans le cadre de la gouvernance, elle propose des instruments permettant d’utiliser davantage de medias; participer à ou de créer des groupes de pression afin d'influencer les décisions politiques et les actions législatives; et de présenter des programmes de mise en valeur pour la conservation et le développement du territoire urbain de Bangui plus attrayants et plus compréhensibles pour les habitants, les hommes politiques, les planificateurs, les administrateurs et les bailleurs de fonds. En ce concerne la question énergétique et bois-énergie, cette stratégie entend promouvoir l’Adoption (et futur développement) de la Plateforme WISDOM par le gouvernement et les ministères comme système de support décisionnel pour la question énergétique. Enfin, cette stratégie permettra également la mise en en place des actions prioritaires et stratégiques formulées dans la plateforme juridique et institutionnelle qui visent l’élaboration de guides et de textes de loi et règlements types. Elles ont également pour but de promouvoir une réforme du cadre juridique et institutionnel actuel.