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République Centrafricaine:

République Centrafricaine:
Un processus national REDD+ qui avance malgré l'instabilité

 La REDD+ en République centrafricaine est un véritable outil de développement durable, mené au plus haut niveau. Le soutien de CAFI pour la préparation d’un cadre national d’investissement pour la REDD+, que nous voulons robuste et intégrateur, est une opportunité stratégique de renforcer les efforts, les capacités et la gestion durable et démocratique de nos forêts, ce malgré les récents défis politiques et sécuritaires ».


 


 


Contexte et Avancées



CAR-drivers


La République centrafricaine (RCA) est un pays continental dont les 28,3 millions d’hectares de forêts couvrent 45% du territoire. 


L’histoire de la RCA est jalonnée de changements de régime soudains, mais la crise politique et sécuritaire récente a amplifié ses difficultés socio-économiques. Enclavée et tributaire de la voie fluviale Oubangui-Congo et des routes vers le Tchad et le Cameroun, la RCA figure parmi les plus pauvres des pays les moins avancés, son indice de développement humain la plaçant au 188ème rang sur 188 (PNUD, 2016).


Alors qu’une étude approfondie des causes de la déforestation et de la dégradation des forêts est en cours de réalisation, les menaces pesant sur les forêts peuvent être schématisées comme ci-contre.


Même avant la crise la plus récente, la RCA avait souffert de plus d’une décennie de conflit et d’instabilité politique. Pourtant, en dépit de cette instabilité et de ressources limitées, le pays a continué à avancer son programme REDD+. La RCA prépare les arrangements institutionnels pour la REDD+ et une stratégie REDD+ nationale qui adresse les aspects sociaux comme environnementaux. Le Comité national REDD+ est présidé au plus haut niveau, par le Premier ministre.


Une subvention de CAFI pour développer un cadre national d’investissement pour la REDD+


Le Conseil d'administration de CAFI a approuvé une subvention de 1 million de dollars pour soutenir la RCA à développer un cadre national d’investissement pour la REDD+compréhensif et multisectoriel. Celui-ci consolidera les priorités nationales de financement et se développera par le biais d’un vaste processus de consultation.


Ce cadre d’investissement complètera la préparation de la stratégie nationale REDD+ et identifiera les priorités de financement - et budgets associés - pour faire face aux moteurs de déforestation et de dégradation des forêts.


Le développement du cadre d’investissement mettra l’accent sur les consultations avec les partenaires de développement, tels que les ambassades des pays donateurs, les organismes techniques ou les organismes d’exécution, dans le but de :


  • renforcer le rôle de coordination du Comité national REDD+ présidé par le Premier ministre, afin que les partenaires de développement soient encouragés à aligner leur soutien avec le cadre d’investissement
  • mobiliser des ressources supplémentaires et les orienter vers des programmes prioritaires identifiés dans le cadre d’investissement.

Des consultations multipartites avec les autorités, la société civile et les organisations autochtones, le secteur privé, les élus et les chercheurs sont également prévues.


En avril 2020, le gouvernement de la République centrafricaine a soumis son cadre national d'investissement au Secrétariat CAFI pour une évaluation indépendante. Des résultats de cette évaluation indépendante étaient postifs, mais quels recommendations ont été fait par les évaluateurs que le gouvernement est actuellement en train d'intégrer dans la CNI. 


Prochains étapes: Poursuite du dialogue politique et analyse de faisabilité


Le don préparatoire de CAFI a pris sa fin en juin 2020. En aôut 2020, un appel à manifestation d'inérêt a été lancé pour identifier une agence de mise en oeuvre pour la poursuite du dialogue politique et élaborer d'études de faisabilité des initiatives pilotes dans les zones identifiés dans le cadre national d'investissement (Grand Bangui, le complexe des aires protégées de Dzanga Sangha et Mbaere Bodingue et la zone forestière de Bangassou).

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Authors and Publishers

Author(s), editor(s), contributor(s)

S.E. Arlette SOMBO DIBELE, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable, des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche.

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