GIZ Knowledge Exchange Workshop 2024 Day 1
This video presents an overview of the first day of the 2024 GIZ Knowledge Exchange Workshop: Anchoring Practitioners' Experience in Responsible Land Governance Systems in Senegal.
This video presents an overview of the first day of the 2024 GIZ Knowledge Exchange Workshop: Anchoring Practitioners' Experience in Responsible Land Governance Systems in Senegal.
Les meilleures pratiques autour de cinq communautés de pratique thématiques ont été mises en évidence dans les flux de connaissances, y compris des thèmes transversaux tels que la résilience climatique, l'inclusion du genre et la numérisation. L'atelier comprenait des excursions sur le terrain, des présentations, des sessions d'échange et des discussions sur l'intégration des expériences des praticiens dans les cadres politiques, favorisant ainsi un réseau international solide pour le partage des connaissances et l'action collaborative.
This is the title of the policy brief just published by the Land and Development Expertise Center (LADEC) www.ladec.bi.
Dans les zones rurales, où l’agriculture est la principale source de subsistance, la terre est bien plus qu’une simple ressource économique ; elle est essentielle à l’identité et à la culture des communautés. L’insécurité foncière, souvent causée par des conflits, des politiques foncières mal définies ou des systèmes de propriété inadéquats, peut mener à des déplacements de populations et à une utilisation inefficace des terres.
Au Burkina Faso, depuis ces trente dernières années, le foncier fait l’objet d’une attention particulière, tant au niveau des pouvoirs publics que des communautés villageoises, en raison de son importance stratégique pour le développement socioéconomique et la préservation de la paix sociale et des écosystèmes.
Cette situation a conduit le gouvernement à opérer des réformes foncières qui ont abouti à l’élaboration d’une politique nationale de sécurisation foncière en milieu rural adoptée par décret.
L’outil Mobile Application to Secure Tenure (MAST) joue un rôle crucial dans le processus de sécurisation foncière au Burkina Faso. Ce système numérique permet une meilleure collaboration entre les acteurs impliqués et simplifie le processus de délimitation des terres.
Au Burkina Faso, on constate que la gestion des ressources foncières n’a jamais été sans poser de problèmes depuis les années 1960. La plupart de ces difficultés sont dues au fait que les populations rurales vivent sur des acquis traditionnels où la terre est une propriété lignagère ou familiale reconnue par toutes les autorités coutumières. La faible sécurisation des terres rurales par des actes administratifs ou juridiques s’explique par le dysfonctionnement des structures et instances de sécurisation foncière et de gestion des conflits instituées par la loi.
Le Burkina Faso est un pays sahélien, enclavé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, dont l’économie s’appuie essentiellement sur l’agriculture et l’élevage. L’avènement du changement climatique, la prolifération des sociétés immobilières, le boom minier et les mouvements de populations ont contribué à augmenter la pression foncière et exacerbé la pauvreté et les conflits fonciers, mettant à rude épreuve le vivre ensemble. Cette pression foncière est accrue par le déplacement massif de la population dû à la crise sécuritaire qui secoue le pays depuis près de dix ans.
L’ONF-BF a pour mission de contribuer à l’amélioration de la gouvernance foncière à travers la production et la diffusion d’informations foncières en vue de faire du foncier, un facteur de développement durable.
Le droit d’accès à la terre et à la propriété foncière, tant pour les femmes et les jeunes que pour les hommes, donne lieu à de multiples avantages qui favorisent l’élimination de la pauvreté. Cette appropriation procure une sécurité de production pour garantir une sécurité alimentaire et elle confère une certaine autonomie d’existence. Cependant, les femmes et les jeunes sont souvent plus marginalisés que les hommes dans l’accès à la terre.