Au Burkina Faso, les activités minières impactent particulièrement les agropasteurs (emprise foncière, extraction d’eau, fermeture de corridors, réduction de la mobilité du bétail) et engendrent des tensions sur l’utilisation des ressources naturelles. Des instruments de concertation et des mécanismes de compensation existent. Mais la mobilité saisonnière des agropasteurs et la faible maîtrise de leurs droits d’usage sur le foncier limitent leur prise en compte.
Le projet Gold for Climate, mis en oeuvre par le RBM et ses partenaires, est parvenu à faire asseoir autour de la même table, miniers, agropasteurs et collectivités, afin d’améliorer la compréhension mutuelle des acteurs et d’apaiser les tensions. La pérennisation des espaces de dialogue initiés par le projet reste aujourd’hui un défi pour garantir la poursuite d’actions au profit de la résilience des agropasteurs.
Cette plaquette documente et valorise les approches innovantes du projet Gold for Climate pour promouvoir le dialogue entre miniers et agropasteurs.
Lire aussi la plaquette n2 Prendre en compte des besoins des agropasteurs dans les communes minières
Retrouver un article du Grain de Sel 82 sur le projet Gold for Climate
Date: 15 novembre 2017
Source: UNECA
Dans le contexte sahélien, depuis la fin des années 2010 des discours normatifs sur la jeunesse et le pastoralisme se sont développés, trop souvent basés sur des catégories standards impropres à décrire les réalités locales et associées dans une chaine de causalité trompeuse: désœuvrement des jeunes, migrations, participation aux violences armées, conflits violents catégorisés de manière simpliste comme ethniques et socioprofessionnels, économie criminelle, dégradation des ressources, changement climatique.Il y a un paradoxe entre le développement de ces discours généraux et le manque de do