À l’occasion de la Journée internationale de la diversité biologique, identifions les leviers pour générer un changement transformateur.
Depuis le mois de décembre 2023, le Comité de pilotage du Fonds national REDD+ de la RDC (FONAREDD) a approuvé cinq nouveaux projets et deux extensions de projets, ce qui porte le nombre de projets financés par CAFI par l'intermédiaire du FONAREDD à un total de 23, dont 20 sont actifs. Cette semaine, nous mettons l'accent sur la deuxième phase du Programme d'appui à la réforme foncière (PARF2), qui fait suite au PARF1, l'un des premiers projets financés par CAFI en RDC.
Depuis plus de deux décennies, la Conférence sur le foncier de la Banque mondiale est un forum important et nécessaire pour le secteur foncier, réunissant des participants des gouvernements, des partenaires de développement, de la société civile, des universités et du secteur privé pour présenter la recherche, discuter des problèmes et des bonnes pratiques, et informer le dialogue politique. La Conférence encourage l'échange de connaissances intersectorielles et cette année, l'équipe du Land Portal est impatiente d'assister à la Conférence sur le foncier relancée du 13 au 17 mai 2024 à Washington, DC.
La biodiversité est la pierre angulaire de la production durable et de la sécurité alimentaire. Elle contribue à la santé des écosystèmes, à la durabilité de la production alimentaire et à la résilience des moyens d’existence. Le secteur de l’agriculture – la production végétale et animale, la pêche, l’aquaculture et la foresterie – est tributaire de la biodiversité et des services écosystémiques qu’elle procure, mais il est aussi le secteur qui a la plus grande influence sur la biodiversité.
En Afrique de l’Ouest et à Madagascar, les réformes de décentralisation sont ancrées dans des contextes historiques qui ont une incidence forte sur la portée du transfert de pouvoir du niveau central vers le niveau local. Dans plusieurs pays, les trajectoires des réformes foncières se sont inscrites dans ce processus de décentralisation de la gestion foncière et se sont traduites par le transfert d’un certain nombre de prérogatives aux collectivités territoriales et aux communautés locales, afin d’assurer la fourniture de services publics de proximité et de qualité en matière de reconnaissance et de sécurisation des droits fonciers.
Certains pays d’Afrique subsaharienne souffrent d’un excès d’eau, comme le Soudan du Sud qui arrive septième au classement mondial des risques d’inondation, alors que des pays de la Corne de l’Afrique subissent une sécheresse persistante et intense qui plonge 26 millions de personnes dans une situation d’extrême famine.
Ces phénomènes sont source de profonde insécurité hydrique pour des dizaines de millions d’Africains qui dépendent des rivières, des lacs et des nappes phréatiques pour leur santé et leurs moyens de subsistance. Les chocs climatiques, les troubles économiques et les bouleversements provoqués par les conflits aggravent l’insécurité hydrique sur l’ensemble du continent.
Les possibilités offertes par les ressources en eau de l’Afrique sont pourtant considérables et pourraient contribuer à stimuler sa croissance économique. Voilà précisément ce que le programme de Coopération pour les eaux internationales en Afrique (CIWA) de la Banque mondiale s’est efforcé de faire durant l’exercice qui s’est achevé en juin 2023, comme en témoigne son nouveau rapport annuel 2023 — L’eau ne connait pas de frontières : promouvoir la paix, la durabilité et l’équité en Afrique subsaharienne.
Le Président du Congo, Denis Sassou-N’Guesso a renouvelé, le 18 octobre à Pékin en Chine, aux dirigeants du monde, son invitation à prendre part au sommet sur les trois bassins forestiers tropicaux prévu du 26 au 28 octobre à Brazzaville. Le président de la République a prononcé une allocution de circonstance à la tribune du forum sur la « ceinture et la route » pour la coopération internationale auquel il participe aux côtés des autres dirigeants.
La Quatrième Conférence Régionale sur la Sécurisation des Droits Fonciers Communautaires en Afrique, qui s’est tenue à Arusha, en Tanzanie, du 12 au 14 septembre 2023, a réuni des délégués de l’emsemble du continent pour aborder la question cruciale des droits fonciers communautaires. L’événement était organisé par Rights and Resources Initiative (RRI), le Ministère des Terres, du Logement et du Développement des Établissements Humains, la Land Alliance de la Tanzanie (TALA) et le Forest Conservation Group de la Tanzanie (TFCG).
Lors de la conférence les délégués ont souligné l’importance de mettre en œuvre des processus d’attribution de titres de propriété communautaires comme moyen de protéger les terres rurales contre les empiétements et les conflits. Ils ont reconnu que les rôles des Institutions Nationales des Terres varient d’un pays à l’autre. Par exemple, le ministère de l’Éthiopie se concentre principalement sur la résolution de l’insécurité foncière en milieu rural par le biais de l’enregistrement foncier pour atténuer les conflits, tandis que l’Autorité Foncière du Liberia joue un rôle central dans l’administration foncière et l’application de la loi pour éviter les chevauchements de fonctions entre les ministères.
La conférence a également été l’opportunité d’échanger ouvertement sur les obstacles courants à la mise en œuvre efficace de l’Agenda de l’UA sur la tere, notamment les limitations des capacités institutionnelles, les défis liés à l’éducation des communautés sur les politiques foncières et le financement insuffisant pour l’infrastructure et la documentation. Les principales recommandations comprenaient l’amélioration des systèmes d’information foncière, l’éducation des communautés rurales sur l’enregistrement foncier, la surveillance des tendances des données et la réalisation de recherches sur les droits fonciers.
Le Dr Dominico Kilemo, conseiller de NELGA pour l’Afrique de l’Est, a souligné deux aspects cruciaux conformes à la mission de NELGA. Il a plaidé en faveur d’une collaboration plus étroite entre les Institutions Nationales en charge de la gestion du foncier et des universités pour éclairer les décisions et les politiques concernant les droits fonciers communautaires. De plus, il a proposé l’organisation de forums nationaux pour rassembler les parties prenantes et pour faciliter des dialogues politiques solides sur cette question.
La conférence a vu la participation de partenaires de développement influents tels que la Nations Unies Commission économique pour l’Afrique (UNECA), la Banque Africaine de Développement (BAD), l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), la GIZ et le Fonds pour la Sécurisation des Droits Fonciers. Ces organisations ont directement interagi avec les représentants des institutions foncières, abordant les préoccupations et apportant leur soutien à la mise en œuvre des droits fonciers communautaires.
En résumé, la Quatrième Conférence Régionale a servi de plateforme dynamique pour des discussions éclairantes, le partage des connaissances et des recommandations. Ces efforts contribuent collectivement à la recherche de droits fonciers communautaires sécurisés en Afrique, soulignant l’importance de la collaboration et de la prise de décision basée sur les données dans la gouvernance foncière régionale.
Nairobi, Kenya, le 7 septembre 2023 (CEA) - Les dirigeants africains qui appellent à une action urgente de la part des pays développés pour réduire les émissions de carbone, ont proposé un nouveau mécanisme de financement pour restructurer la dette lourde de l’Afrique et pour débloquer le financement climatique.
Le Groupe de la Banque mondiale a annoncé aujourd’hui une série de mesures nouvelles et d’une large portée, destinées à aider les pays à répondre rapidement et efficacement aux crises de plus en plus nombreuses.
De nouvelles formations ePOP dédiées à la réalisation vidéo smartphone sur les enjeux de la biodiversité à Madagascar sont organisées par l'IRD, RFI Planète Radio et Radio Don Bosco. Elles ouvrent sur une campagne de tournages dans toute la Grande Ile et préfigure une programmation de projections-débats publics dans le cadre du projet Varuna Science de la Durabilité.
Les pays de la région du Sahel en Afrique mettent en place une réponse massive pour faire face aux effets du changement climatique et de la perte de biodiversité : une "muraille" de forêts et de terres restaurées s'étendant sur plus de 8 000 km à travers le continent.