Date: 7 mars 2016
Source: Radio Vatican
(RV) Le Conseil d’administration de la Fondation Jean-Paul II pour le Sahel est réuni jusqu’au 11 mars à Dakar. A l’ordre du jour, l’examen de projets en attente de financement. En 2015, la fondation a financé 91 projets pour un total de près d’un million de dollars. Grâce au soutien notamment des Conférences épiscopales italienne et allemande, elle est à l’origine d’initiatives contre la désertification, en faveur du développement des unités agricoles, de l’amélioration de la qualité de l’eau potable et en faveur des énergies renouvelables.
Elle se consacre par ailleurs à la formation de personnels techniques spécialisés. La majorité des bénéficiaires étant de religion musulmane, la Fondation Jean-Paul II pour le Sahel est devenu un outil du dialogue interreligieux. Le Sahel est l’une des régions les plus pauvres de la planète. 7 pays du Sahel figurent parmi les 20 pays les moins développés. Sur un total de 100 millions d’habitants, 24 millions, dont 6 millions d’enfants de moins de 5 ans, souffrent de malnutrition.
Parmi les causes principales de cette situation figure l’épuisement des ressources naturelles : ainsi le lac Tchad, devenu l’un des symboles des conséquences du réchauffement climatique, a perdu 80% de sa superficie au cours des cinquante dernières années. A cela s’ajoute la présence de groupes terroristes qui utilisent cette région comme camp d’entrainement et qui n’hésitent pas à exercer des violences sur la population. Depuis sa naissance en 1984, la Fondation Jean-Paul II pour le Sahel est gérée par le Conseil pontifical Cor Unum. (OB-RF)