Le Niger compte aujourd’hui 85 aménagements hydro-agricoles (AHA), qui s’étendent sur environ 16 000 hectares et font travailler plus de 40 000 exploitants.  Avec la pression démographique et la raréfaction des ressources naturelles disponibles pour l’activité agricole, l’informalité de la gestion du foncier des AHA et du statut des personnes qui les exploitent est devenue problématique.

Date : juillet 2017

Source : Foncier & Développement

Par : Philippe Lavigne-Delville (IRD / Pôle foncier)

Le thème de l’insécurité foncière est mis en avant depuis les années 1990 dans les débats de politique foncière, mais trop souvent sans définition claire de cette notion. Or il ne faut pas confondre sécurité et droits formalisés ou légalisés, ni sécurité et propriété privée.

This research report presents an assessment of local awareness in the Amajuba District of government's proposed Agri-Park and Agri-Village programmes. It also considers secondary data on international examples of Agri-Parks and Agri-Villages.

An overview of the legislation and judgements of the LCC regarding the Extension of Security of Tenure Act No 62 of 1997 (as amended)

With Second Level Land Certification (SLLC), farmers gain increased security of tenure: this incentivises them to invest more in their land.

To allow for this productive investment to take place, the Land Investment for Transformation (LIFT) programme is working with micro finance institutions (MFIs) to roll out an innovative financial product: the SLLC-linked individual loan.

Accessing longer terms and larger size loans allows farmers to increase the productivity of their land, graduate from subsistence farming, and become more commercially oriented.

How LIFT promotes formalisation
 

Microfinance institutions (MFIs) in Ethiopia are offering farmers a new financial product: the SLLC-linked individual loan product

With Second Level Land Certification (SLLC), MFIs have the security of knowing the ownership and exact landholding size of farmers. This has allowed the development of an innovative individual lending product that uses the produce of the land as a form of guarantee.

Supporting the agriculture sector

The GoE with technical support from the Land Investment for Transformation (LIFT) programme is issuing Second Level Land Certificates (SLLC) to increase the land tenure security of farmers. As a result, farmers are more willing to invest in their land in a productive and sustainable way. However, to allow for increased productive investment, farmers must have access to improved agri-inputs and technologies that are climate smart: this is currently a challenge in most rural areas.

La présente étude, réalisée sur les conditions de déplacement des populations dans le contexte du project d'amenagment de Taoussa, entend analyser la nature du « contrat social » entre l’Etat et les populations locales autour du barrage. Les modalités matérielles et le cadre juridique de leur recasement seront analysées en vue, d’une part, d’en apprécier l’efficacité, les acquis et les limites pour alimenter le débat sur le partage des bénéfices autour des barrages et, d’autre part, formuler des recommandations susceptibles d’influencer le processus dans l’intérêt de toutes les parties.

Cette étude présente les résultats des enquêtes auprès des acteurs paysans, gestionnaires et acteurs privés des périmètres de Sélingué et Maninkoura (Mali) concernant les modalités d’application et la pertinence du cahier des charges actuel. Les entretiens portaient sur le système de gestion foncière et le développement des périmètres tels que les acteurs pouvaient le percevoir. Il s’agissait, avec l’ensemble des acteurs, de discuter des formes de sécurisation foncière, nécessaires et envisageables, qui pourraient permettre un meilleur développement des exploitations familiales.

38 000 habitants seront déplacées lors de la construction du barrage de Kandadji au Niger. Nous avons réalisé une étude sur les aspects juridiques de ce déplacement, en examinant des moyens permettant à l’État d’optimiser son investissement tout en veillant à ce que la compensation des populations déplacées soit juste. Cette étude pèse le pour et le contre des différents modes de gestion des processus juridiques au sein des zones affectées par un barrage.

Le barrage de Kandadji, actuellement en construction au Niger, déplacera 38 000 personnes. Le Haut Commissariat à l’Aménagement de la Vallée du Niger (HCAVN) s’est engagé, conformément aux dispositions juridiques en la matière, à compenser les terres traditionnelles perdues par des terres irriguées, dans le cadre du Programme Kandadji.