Date: 4 août 2018
Source: Cameroun-report.com
Par: Olivier BOKALE
L’évènement prévu du 05 au 12 décembre prochain est une initiative d’un regroupement de jeunes ingénieurs camerounais.
La deuxième édition du Salon régional du bâtiment et de l’immobilier (Sarbi) se prépare. Selon le comité d’organisation de cet événement, le Sarbi se tiendra du 5 au 8 décembre prochain à Yaoundé. Le site choisi pour accueillir ce grand rassemblement des acteurs du secteur des BTP et de l’immobilier au Cameroun, est l’esplanade de l’hôtel de ville de Yaoundé. Les contours de cette deuxième édition de ce salon ont été présentés lundi dernier à Yaoundé. C’était lundi dernier au cours d’un échange entre l’équipe chargée de l’organisation avec la presse.
Ce sera l’occasion donnée d’explorer la construction ainsi que les matériaux entrant dans la mise en place des édifices mais surtout questionner les travers qui minent l’urbanisation sauvage actuellement envisagée par les politiques publiques. Dans un contexte marqué par la non-vulgarisation des documents de planification urbaine, des lois foncières, des lois immobilières, l’escalade des litiges fonciers dans les tribunaux, l’occupation irrationnelle des sols par les populations… le Sarbi ambitionne d’être une plateforme de sensibilisation des populations. Mieux, ce salon se positionne sur l’axe de promotion des nouvelles technologies et celles existant en matière de construction.
Le Sarbi se présente également comme un cadre de commercialisation pour les entreprises de Bâtiments et travaux publics. « Nous pensons qu’à travers ce Salon, on peut essayer de contribuer à notre façon à la résolution des problèmes de construction et de gestion immobilière qui minent les populations », indique Harold Dzeudom, membre du comité d’organisation. L’ingénieur de génie civil précise également que cette rencontre de décembre prochain aura une partie expositions et une autre consacrée aux conférences.
Il invite d’ailleurs tous les acteurs intéressés à se joindre à la fête pour relever les défis de l’urbanisation. « Seules les initiatives qui participent de l’embellissement de l’espace urbain par la construction des édifices répondant aux normes architecturales permettront de rompre avec les visages hideux et obsolètes que présentent non seulement les rues des agglomérations mais aussi des bâtiments ayant fait leur temps, mais qui curieusement continuent de se hisser dans les centres villes », soutient-il. La responsabilité des urbanistes, architectes, politiques et même des citoyens engagés dans l’implémentation de la politique gouvernementale en matière de construction est donc questionné. Le comité d’organisation continue de mobiliser les autres partenaires au développement, des partenaires privés et même des citoyens de tout bord pour que le Sarbi soit désormais un rendez-vous.