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CARITAS - Protection Humanitaire au Cœur de l’Action (PROHUMA)

€0

10/21 - 10/23

Achevé

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General

Premier pays d’Afrique pour l’accueil des réfugiés, l’Ouganda fait face à un sous-financement chronique de l’aide humanitaire dans les settlements de l’Ouest (qui accueillent les réfugiés congolais) et du Nord (réfugiés sud-soudanais). Les principaux problèmes rencontrés en Ouganda pour la prise en charge des réfugiés incluent : La protection de l’enfance : les leçons tirées du travail de Caritas avec les mineurs non-accompagnés dans les camps de réfugiés révèlent qu'il existe de nombreuses lacunes non comblées, notamment l'accès à la justice et le respect des lois internationales de protection à l’enfance. Les systèmes communautaires de protection de l'enfance sont faibles voire inexistants. La violence sexuelle basée sur le genre (VSBG) : les évaluations menées ont révélé des retards dans la notification des cas de VSBG en raison de l'ignorance des mécanismes d'orientation, du manque d'intérêt des parents et de la rigidité culturelle qui mettent en péril la santé et l'avenir des victimes. Le manque de protection par rapport aux cas de viols, de violence domestique, de violence sexuelle et le sexe de survie constituent les risques principaux dans ce secteur. La réintégration socio-économique : les entretiens avec des informateurs clés soulignent la nécessité d'étendre les activités socio-économiques dans les camps. Cependant le HCR a subi une réduction budgétaire de 17% entre 2020 et 2021 et le PAM a été obligé d’appliquer des réductions importantes au cash alimentaire (enveloppe réduite de UGX 31.000 à 19.000). Or les réfugiés dépendent très largement des rations alimentaires ou de leur équivalent en espèces pour survivre. Certains repartent dans leur pays d’origine par manque d’aide humanitaire en Ouganda. Le système judiciaire manque de financement et de ressources ; cela provoque une prestation de services légaux insuffisante et un accès marginal à la justice, en particulier pour les réfugiés. Il y aussi un retard significatif pour traiter les dossiers, notamment les dossiers des réfugiés. Cela décourage les victimes à se confier à la justice. La région de Diffa (Sud-Est) reste extrêmement volatile et fait face à de nombreux déplacements de population. À titre d’exemple, en avril 2021, suite aux attaques répétées à Damassak et à Gaidam (Nord du Nigéria), plus de 9.000 personnes ont trouvé refuge dans les localités de Chétimari et de Gagamari, avec une proportion importante d’enfants non accompagnés ; à Mainé Soroa, on dénombre plus de 6.000 personnes réfugiées ou déplacées. Cette situation influence gravement la protection des personnes (réfugiés, déplacés, retournés et hôtes) et les mécanismes communautaires de protection. Les enfants sont particulièrement vulnérables et subissent de nombreux incidents tels que : séparation familiale, abandon, détresse psychologique, recrutement forcé par des groupes armés, exploitation et maltraitance par les marabouts, travail forcé, mariage précoce et forcé, sexe de survie et exploitation sexuelle. Le manque de documentation juridique et civile et les difficultés pour enregistrer les nouveau-nés posent également problème, notamment pour les déplacés internes. En ce qui concerne les VBG, on relève notamment des cas de violences conjugales, ainsi que des harcèlements sexuels occasionnés le plus souvent au moment de la corvée d’eau et des besoins naturels aux alentours des villages. La cohésion sociale entre les communautés est également fragilisée. Des tensions entre communautés ne sont pas rares (bagarres, invectives, stigmatisations, accusations de toutes sortes, conflits entre agriculteurs et éleveurs). Dans les centres urbains aussi, des tensions entre jeunes de différents quartiers débouchent fréquemment sur des bagarres violentes. Ces jeunes, souvent au chômage et déscolarisés, s’organisent en gangs et s’adonnent à différentes formes de banditisme : drogue, agressions, harcèlements, braquages, viols. A cette situation de crise sécuritaire s’ajoute une précarité économique des communautés suite à la fermeture des frontières avec le Nigeria (limitant les échanges). L’enchainement des déficits céréaliers et fourragers entraine une insécurité alimentaire cyclique et une baisse des revenus liés à la vente des animaux. Dix ans après le début de la crise syrienne, la Jordanie accueille toujours 665.404 réfugiés syriens enregistrés auprès du HCR. La très grande majorité, soit 80.7% de cette population, vit dans des zones urbaines et rurales, hors des camps de réfugiés. Avant même le début de la guerre en Syrie, le pays faisait déjà face à des problèmes de pauvreté extrême. Les femmes et les enfants en particulier sont parmi les plus vulnérables et ne peuvent compter sur un système de sécurité sociale défaillant. Ces groupes sont les premières victimes de la violence, notamment liée au genre, ainsi qu’en témoignent les taux très élevés de criminalité qui auxquels font face ces groupes. Les défis sont nombreux pour prévenir et répondre à cette violence, en ciblant particulièrement les enfants à risque, le travail des enfants et les mariages précoces. À cause de la crise économique régionale, exacerbée par la guerre en Syrie, les réfugiés syriens, tout comme les plus pauvres Jordaniens, ont épuisé leurs mécanismes de survie. Des études récentes montrent que depuis le début de la pandémie Covid-19, la pauvreté a augmenté de 38% au sein de la population jordanienne et de 18% pour les réfugiés syriens. Selon le HCR, plus de 400.000 réfugiés ont fui le pays depuis 2015, la Tanzanie étant leur principal pays d’accueil. Le choc lié à la pandémie de Covid-19 est venu interrompre une reprise économique fragile et a impacté la croissance économique estimée à 0,3 % en 2020 contre 1,8 % en 2019. La population burundaise (y compris les déplacés internes et les personnes qui retournent dans leur région d’origine) souffre de plus en plus des effets de la dégradation de la situation socio-économique. Le niveau d’insécurité alimentaire, presque deux fois plus élevé que la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne, est alarmant : environ 2 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire. Près de la moitié de la population est touchée par la pauvreté multidimensionnelle, ce qui signifie qu’elle n’a pas ou peu accès aux services de base (santé, éducation) et que ses besoins essentiels ne sont pas satisfaits. Les femmes et les enfants sont particulièrement vulnérables aux risques de protection, notamment aux violences basées sur le genre (VBG) et à la traite des personnes. La santé reproductive des femmes et des filles, leur autonomisation et leur participation au marché du travail reste problématique dans l’ensemble du pays. Malgré le rôle essentiel qu’elles jouent pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages, les femmes restent confrontées à un accès inéquitable aux facteurs de production, dont l'accès à la propriété foncière. Cette précarité structurelle est renforcée dans les situations de déplacement, notamment du fait de la diminution des moyens de subsistance et de l’accès aux services de base pouvant entrainer des stratégies risquées de survie et augmenter le risque de VBG et de traite des personnes.

Objectives

Prévention et réduction des vulnérabilités des groupes les plus exposés aux violences lors de crises humanitaires à travers le renforcement d‘un environnement de protection accessible et digne. Prévention et réduction des vulnérabilités des groupes les plus exposés aux violences lors de crises humanitaires à travers le renforcement d‘un environnement de protection accessible et digne. Prévention et réduction des vulnérabilités des groupes les plus exposés aux violences lors de crises humanitaires à travers le renforcement d‘un environnement de protection accessible et digne. Prévention et réduction des vulnérabilités des groupes les plus exposés aux violences lors de crises humanitaires à travers le renforcement d‘un environnement de protection accessible et digne. Renforcement de la protection humanitaire des réfugiés, des ménages déplacés internes, des ménages retournés et des communautés hôtes, et soutien à la cohésion sociale et la coexistence pacifique entre les différents groupes communautaires au Burundi, Niger, Jordanie et Ouganda Renforcement de la protection humanitaire des réfugiés, des ménages déplacés internes, des ménages retournés et des communautés hôtes, et soutien à la cohésion sociale et la coexistence pacifique entre les différents groupes communautaires au Burundi, Niger, Jordanie et Ouganda Renforcement de la protection humanitaire des réfugiés, des ménages déplacés internes, des ménages retournés et des communautés hôtes, et soutien à la cohésion sociale et la coexistence pacifique entre les différents groupes communautaires au Burundi, Niger, Jordanie et Ouganda Renforcement de la protection humanitaire des réfugiés, des ménages déplacés internes, des ménages retournés et des communautés hôtes, et soutien à la cohésion sociale et la coexistence pacifique entre les différents groupes communautaires au Burundi, Niger, Jordanie et Ouganda Résultat 1 : La protection des groupes les plus vulnérables est renforcée à travers la protection de l’enfance, la réduction de la violence basée sur le genre et le renforcement de la cohésion sociale et pacifique Résultat 2 : Réinsertion socio-économique des victimes (IDPs, retournés, refugiés en privilégiant les groupes les plus vulnérables (femmes cheffes de ménage, enfants chefs de ménage, familles avec des personnes moins valides. Résultat 3 : L’accompagnement légal et juridique pour personnes déplacées internes, refugiées et retournées est assuré Résultat 1 : La protection des groupes les plus vulnérables est renforcée à travers la protection de l’enfance, la réduction de la violence basée sur le genre et le renforcement de la cohésion sociale et pacifique Résultat 2 : Réinsertion socio-économique des victimes (IDPs, retournés, refugiés en privilégiant les groupes les plus vulnérables (femmes cheffes de ménage, enfants chefs de ménage, familles avec des personnes moins valides. Résultat 3 : L’accompagnement légal et juridique pour personnes déplacées internes, refugiées et retournées est assuré Résultat 1 : La protection des groupes les plus vulnérables est renforcée à travers la protection de l’enfance, la réduction de la violence basée sur le genre et le renforcement de la cohésion sociale et pacifique Résultat 2 : Réinsertion socio-économique des victimes (IDPs, retournés, refugiés en privilégiant les groupes les plus vulnérables (femmes cheffes de ménage, enfants chefs de ménage, familles avec des personnes moins valides. Résultat 3 : L’accompagnement légal et juridique pour personnes déplacées internes, refugiées et retournées est assuré Résultat 1 : La protection des groupes les plus vulnérables est renforcée à travers la protection de l’enfance, la réduction de la violence basée sur le genre et le renforcement de la cohésion sociale et pacifique Résultat 2 : Réinsertion socio-économique des victimes (IDPs, retournés, refugiés en privilégiant les groupes les plus vulnérables (femmes cheffes de ménage, enfants chefs de ménage, familles avec des personnes moins valides. Résultat 3 : L’accompagnement légal et juridique pour personnes déplacées internes, refugiées et retournées est assuré

Target Groups

Le programme assistera un total de 139.200 personnes qui se répartissent comme suit entre les quatre pays :  Burundi : 40.500 personnes  Jordanie : 11.000 personnes  Niger : 63.700 personnes  Ouganda : 24.000 personnes Le programme assistera un total de 139.200 personnes qui se répartissent comme suit entre les quatre pays :  Burundi : 40.500 personnes  Jordanie : 11.000 personnes  Niger : 63.700 personnes  Ouganda : 24.000 personnes Le programme assistera un total de 139.200 personnes qui se répartissent comme suit entre les quatre pays :  Burundi : 40.500 personnes  Jordanie : 11.000 personnes  Niger : 63.700 personnes  Ouganda : 24.000 personnes Le programme assistera un total de 139.200 personnes qui se répartissent comme suit entre les quatre pays :  Burundi : 40.500 personnes  Jordanie : 11.000 personnes  Niger : 63.700 personnes  Ouganda : 24.000 personnes

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