Sudden and gradual land use changes can result in different socio-ecological systems, sometimes referred to as regime shifts. The Lao PDR (Laos) has been reported to show early signs of such regime shifts in land systems with potentially major socio-ecological implications. However, given the complex mosaic of different land systems, including shifting cultivation, such changes are not easily assessed using traditional land cover data. Moreover, regime shifts in land systems are difficult to simulate with traditional land cover modelling approaches.

Despite the increasing acknowledgment of scholars and practitioners that many large-scale agricultural land acquisitions in developing countries fail or never materialize, empirical evidence about how and why they fail to date is still scarce. Too often, land deals are portrayed as straightforward investments and their success is taken for granted. Looking at the coffee sector in Laos, the authors of this article explore dimensions of the land grab debate that have not yet been sufficiently examined.

ABSTRACTED FROM THE FIRST TWO PARAGRAPHS: Over the past several years, the enormity of the environmental challenges facing the Mekong River Delta region of southern Vietnam has become increasingly clear. Climate change and dam construction on the upper reaches of the Mekong threaten to disrupt the flow of the river, making both droughts and floods ever more common. Meanwhile, the rapid intensification of rice agriculture in the Mekong Delta and the export-oriented cultivation of farmed fish and shrimp have increasingly strained.

ABSTRACTED FROM INTRODUCTION: This paper traces the implications of key agrarian transformations −particularly the reforms in land policy and emerging land relations− for livelihood security and vulnerability. Part of a broader societal transformation and globalization of economies, these new development trajectories include commercialization of farmers’ produce, contract farming, cooperative sector reform, rising landlessness and tenant farming, and the end of exclusive dependence on land for earning a living.

Myanmar's agricultural economy has been under transition from a planned to a market system since the late 1980s and has experienced a substantial increase in production. However, little research is available on the impact of economic policies in this country on agricultural production decisions and rural incomes. Therefore, this paper investigates the impact using a micro dataset collected in 2001 and covering more than 500 households in eight villages with diverse agro-ecological environments.

The paper documents how the implementation of the land tenure policy of the Vietnamese government has affected the agricultural system, livelihood strategies and food self-sufficiency of Thai farmers in a remote upland village, Que, in Nghe An Province, North Central Vietnam. It is shown that the enforcement of restrictions on the area under swidden agriculture has resulted in a strong reduction of swidden agriculture production and shortened fallow periods, not compensated for by the slow increase in paddy rice production.

Nos systèmes alimentaires vivent un moment critique : l’ampleur et le rythme des changements qu’ils subissent au niveau mondial, régional, national et local sont sans précédent. Ils évoluent rapidement pour s’adapter à une demande croissante et changeante, mais ils ne répondent pas aux besoins de chacun. Au moment de mettre sous presse ce rapport, une nouvelle menace émergeait dans le monde : l’épidémie de coronavirus.

LES PRATIQUES AGRO-ÉCOLOGIQUES RENFORCENT LES SYSTÈMES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES

La crise du Covid-19 révèle une fois de plus la vulnérabilité des systèmes alimentaires et leur manque de résilience : vulnérabilité de la production lorsqu’elle est dépendante de ressources importées (intrants, énergie…), vulnérabilité des consommateurs lorsque les marchés sont approvisionnés depuis des bassins de production éloignés, inégalité d’accès à une alimentation saine…

Ce cours en ligne massif (MOOC) gratuit sur la gestion des données ouvertes en agriculture et nutrition a été créé en 2016. Déjà en 2017 et 2018, plus de 5000 participants de partout dans le monde ont déjà suivi cette formation, laquelle est maintenant disponible pour une utilisation gratuite et sans restriction. 

Les questions d’accès à la terre, reconnues depuis longtemps dans les espaces internationaux et institutionnels, sont encore plus urgentes dans le contexte actuel : tant en raison de la pandémie de COVID-19 qu’avec la publication de la stratégie « de la ferme à la table » de la Commission européenne, qui ont mis en lumière l’importance des systèmes alimentaires locaux qui ne peuvent être maintenus et étendus que s’ils ont accès à des terres agricoles.

En Europe, l'abondance et la variété des espèces animales présentes sur les terres agricoles – la «biodiversité des terres agricoles» – connaissent un déclin marqué. L'UE s'était pourtant engagée à enrayer la perte de biodiversité d'ici 2020. À cet effet, la Commission a prévu d'allouer 66 milliards d'euros au titre de la politique agricole commune entre 2014 et 2020.

La terre a toujours été un bien très contesté. Le contrôle des terres et des ressources liées reflète les relations de pouvoir d’une région, d’un pays et constitue un indicateur des injustices sociales existantes. En même temps, ces ressources sont centrales dans la question des droits, des moyens d’existence et de l’identité de petits producteurs alimentaires. Depuis le début, elles ont été au cœur du mouvement pour la souveraineté alimentaire. Ce numéro de la Nyéléni Newsletter est la seconde édition de cette année consacrée au thème de la terre.