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News & Events Investissement dans la capitale: L’éternel problème du foncier industriel
Investissement dans la capitale: L’éternel problème du foncier industriel
Investissement dans la capitale: L’éternel problème du foncier industriel
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Date: 3 septembre 2017

Source: LeTemps.dz

Par: Ali Fares

Sur 714 demandes, 201 projets d’investissement seulement ont été avalisés dont près d’une cinquantaine dans la zone industrielle de Sidi Abdallah.

La direction de l’industrie et des mines de la wilaya d’Alger qui avance ces chiffres précise que 47 projets, soit près du quart de l’ensemble accordé, sont destinés à la fabrication des médicaments. Le reste est partagé entre divers secteurs d’activité. Le montant total des investissements est estimé à la bagatelle de 680 milliards de dinars pour une superficie ne dépassant pas 148 hectares. Ces projets, une fois la cadence de production atteinte, vont générer 345 milles postes de travail environ dont 10 000 pour le secteur de l’industrie pharmaceutique à Sidi Abdallah. Selon la DIM, 30 permis de construire ont été remis aux investisseurs pour réaliser les infrastructures nécessaires à leurs projets, 22 projets sont en cours de réalisation et deux sont déjà opérationnels.
Cependant, si des efforts sont entrepris par la wilaya pour encourager l’investissement, force est de constater à travers les chiffres annoncés, que la capitale manque cruellement de foncier industriel. Pour preuve, et selon les déclarations des responsables concernés, bon nombre de dossiers d’investisseurs ont été orientés vers d’autres wilayas comme Blida, Bouira ou Tizi Ouzou, en raison justement de la rareté d’assiettes destinées aux projets industriels. Et pas seulement d’ailleurs, puisque la wilaya continue de peiner pout dénicher des terrains pour la réalisation d’équipements publics. On ne peut donner que ce qu’on a, dit le dicton. En revanche, point encourageant, la wilaya s’attelle à accompagner les entreprises activant sur son territoire sur divers plans, notamment l’allègement des procédures administratives et la sécurité industrielle (mise en place d’un plan de protection et de lutte contre les incendies). Pour ce qui est de la protection de l’environnement, une cellule est opérationnelle pour suivre et contrôler cet aspect sur terrain. A cet effet, 102 mises en demeure ont été adressées aux entreprises ne respectant pas les normes arrêtées. Pour le moment, 27 entreprises ont répondu aux mesures exigées en se dotant d’une station d’épuration des eaux usées et autres rejets, alors que plusieurs entreprises continuent de déverser leurs déchets industriels malgré les avertissements de la DIM. La plupart de ces entreprises sont riveraines à l’oued El Harrach, dont les travaux d’aménagement de ses rives sont en dernière phase de réalisation. S’agissant de la requalification des zones industrielles, la DIM affirme que des mesures ont été prises dans ce sens avec particulièrement les études concernant la zone industrielle de Rouiba et celle Réghaïa qui sont actuellement à un stade avancé de préparation. Quant à la Cité des affaires de Bab Ezzouar, ce projet qui a connu un certain retard a été relancé par la wilaya et il ne reste plus que l’approbation définitive et le choix de l’entreprise, actions prévues avant la fin de l’année en cours. Parallèlement, dix zones industrielles ont été réhabilitées pour une enveloppe de 85 milliards de centimes. A citer aussi l’action méritoire des entreprises de la zone industrielle de Oued El Kerma dans la commune de Birkhadem. Ces derniers ont confirmé leur contribution pour la réhabilitation du site. Revenant sur l’éventuelle fermeture de la cimenterie de Raïs Hamidou et l’entreprises des carrières dee Oued Koriche, la DIM a rejeté l’information à ce sujet, précisant que cette action n’est pour le moment pas retenue dans la mesure où ces deux entreprises contribuent à la réalisation des projets de la capitale et qu’elles ne dérangent pas du point de vue environnemental dans le sens où elles sont dotées de filtres protecteurs. Toutefois, l’idée de fermeture de la cimenterie de Raïs Hamidou est envisageable dans le cas où l’Algérie venait arriver à l’autosuffisance prévue à l’orée 2018.