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En Afrique subsaharienne, en 2020, 98 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans n’étaient pas scolarisés et le taux d’achèvement du premier cycle des études secondaires n’était que de 46 % en 2022 (Unesco).
La majorité de ces jeunes déscolarisés vivent dans les zones rurales. Sans compétences, beaucoup deviennent agriculteurs « par défaut ». Or, être un agriculteur professionnel capable de vivre de son métier et de contribuer au développement de son territoire requiert de nombreuses compétences techniques et de gestion et des capacités d’insertion dans un contexte incertain.
Alors qu’il s’agit d’une « urgence de long terme », la formation professionnelle agricole est trop souvent négligée ou sous-estimée dans les actions de développement. Le dispositif d’enseignement technique et de formation professionnelle est particulièrement fragmenté, déséquilibré et peu coordonné.
Un plus grand engagement des pouvoirs publics africains et des acteurs du développement dans la formation initiale des agriculteurs est donc essentiel et urgent.