Date: 4 juillet 2017
Source: MaliActu.net
Par: Mamadou Makadji
Le code domanial stipule en substance dans certaines de ses dispositions, que « la modification » ou la création des titres fonciers sont autorisées par arrêté interministériel.
Cependant, malgré la charte et les précisions données dans ce texte, nombreux sont aujourd’hui les titres créés ou modifiés par simple décret ministériel ou simple décision.
Les cas les plus révoltants sont ceux des sociétés immobilières qui, pour la plupart, ont acquis des titres fictifs sur lesquels des réalisations ont été faites et vendues.
Dakar-Bamako-voie ferroviaire
Les trains voyageurs siffleront à nouveau dans 6 mois
Le bras de fer entre la direction des chemins de fer du Mali et les populations maliennes riveraines regroupées dans une association dénommée ‘’collectif sauvons les rails’’, sera bientôt un mauvais souvenir.
Pour cause, l’Etat malien vient de débloquer près de 5 milliards de francs CFA pour relancer les « trains voyageurs » supprimés depuis plus d’un an, au profit des « trains marchandises ».
Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. L’Etat doit prendre des mesures idoines pour suivre scrupuleusement l’investissement de cet argent. Parce que, on se rappelle que l’arrêt des trains passagers a été occasionné par la signature d’un contrat de concession entre la société Transrail et l’Etat malien qui a été un cuisant échec.
Organisations non gouvernementales (ONG) au Mali
Les nids de la magouille
De nos jours, elles sont nombreuses les ONG maliennes à rapporter beaucoup d’argent. Ainsi, certains coordinateurs de ces boites sont payés à plus de 500 mille franc CFA, en dehors des primes et autres avantages ainsi que les sous des détournements et surfacturations. Aussi, ces gestionnaires d’ONG en plus d’être trop bien payés, sont dotés de grosses voitures et passent la plupart de leur temps à se balader de villes à villages, histoire de suivre les ‘’réalisations’’. Et certains, pour masquer leurs détournements, font tout pour que le délai imparti pour la fin de leurs activités ne soit pas respecté. Cela, pour bénéficier d’un rallongement de budget de la part des bailleurs de fonds, lesquels font malheureusement plus confiance aux ONG qu’à nos gouvernants.