Date: 8 mai 2018
Source: Lnr-dz.com
Par: Kouider Djouab
Ils sont là ! Ils ne ratent rien pour occuper et squatter des terrains appartenant au domaine national et même du privé. Ils ne reculent devant rien. A Boumerdès et même partout ailleurs dans le fin fond de l’ Algérie profonde, ce phénoméne prend de plus en plus d’ampleur. Les services de police et de gendarmerie nationale enquêtent et ces deux entités respectueuses des services de sécurité dressent des rapports et transmettent leurs comptes rendus aux autorités compétentes pour prendre des décisions afin de stopper les malversations et les pratiques mafieuses. Malheureusement, elles ferment les yeux et laissent faire.
Ils laissent le citoyen abandonné à son sort faces aux multiples violations des lois de la République. Personne n’a le droit de se moquer du peuple, c’est exactement ce qui est en train de se passer dans la wilaya de Boumerdès et plus spécialement à Zemmouri El Bahri où la mafia du foncier jouit d’une totale impunité. Cette mafia s’approprie en toute illégalité des terrains pour y construire des batisses illicites qui menacent l’environnement et portent préjudices aux droits du voisinage, des constructions édifiées sans permis de construire dans des terrains appartenant à l’Etat et même à des particuliers : leurs méthodes, choisir un lopin de terrain, bénéficier d’une autorisation de l’APC puis l’entourer par des rouleaux de roseaux puis commencer à faire sortir des poteaux en béton armé et tout cela avec la complicité des services de la collectivité locale.
Que faut-il faire lorsque vous êtes agressé dans vos droits légitimes ? Un terrain privé appartenant à un particulier a été squatté par un individu sans foi ni loi pour y construire un kiosque pour en devenir une habitation et tout cela avec la complicité d’un ex-président d’APC de la localité de Zemmouri El Bahri, le propriétaire de la parcelle a saisi toutes les autorités compétentes, à savoir le wali de la wilaya de Boumerdès, le président d’APC , le directeur du domaine, le directeur du cadastre, le directeur de la Conservation foncière, la Direction générale du domaine national du Grand-Alger, l’Inspection générale des Finances à Alger pour mettre fin au calvaire qu’endure cette famille.
Rien n’a bougé, c’est le silence total , on pousse jusqu’au pourrissement, et dire que le terrain de 567 m2 situé à Zemmouri El Bahri et une propriété privée avec l’existence d’un acte de propriété, d’un certificat négatif, d’un plan de partage, d’un plan de masse et autres.
Si le premier magistrat de la wilaya de Boumerdès, en l’occurrence Madani Fouatih Abderahmane, n’arrive pas à régler ce problème, qui d’autre est en mesure de le faire, le phénomène prend de l’ampleur dramatiquement et les directeurs étatiques de l’administration, on s’attaque à des terrains privés au vu et au su de tout le monde : que font les services de sécurité face à ce problème, que fait la police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement au niveau de l’APC de Zemmouri, pourquoi ne dresse-t-on pas des procès-verbaux et signaler les dépassements aux services de police ou de la gendarmerie ?
Pourquoi laisse-t-on la situation aller au pourrissement : dans quel pays vivons- nous, l’Algérie n’est elle pas une République démocratique et populaire, c’est sur et certain, elle l’est alors comment se fait-il que les PV dressés atterrissent directement dans les tiroirs des bureaux des services administratif. Pourquoi les services et responsables communaux n’ordonnent-ils pas des opérations de démolition.
Ni le maire, ni ses adjoints ne bougent le petit doigt, et de sources locales, de nombreuses anomalies prouvent qu’il existe des complicités entre la mafia des constructions illicites et les élus de Boumerdès semble se noyer dans la boue par des détournements de terrain qu’ils soient du domaine national que celui du privé.
Les abus d’autorité sont légion et les responsables versent dans le blocage du développement pour emboîter le pas au wali, des directeurs étatiques qui ignorent les directives du premier magistrat de la wilaya, des maires qui ne connaissent et ignorent les simples bases de modes de gestion. Pour un fonctionnaire, l’abus de pouvoir est le fait d’outrepasser le pouvoir qui lui est conféré et d’accomplir des actes illégales.
Alors la question qui se pose : comment le sieur B. B. a-t-il pu squatter un terrain appartenant à un particulier moudjahid de la première heure, ancien détenu des prisons coloniales et qui ne veut pas s’arrêter malgré les nombreux constats d’huissiers établis il y a bien absence de l’Etat et l’anarchie s’empare dans toute la ville de Zemmouri El Bahri.
Qui doit protéger cette famille, l’Etat n’est-il pas garant des lois de la République, n’est-il pas le premier à assurer la protection des biens et des personnes : cependant actuellement, nous vivons les lois de la jungle, les lois du plus fort, celle du tague aâ la mène tague.
C’est grave ce qui se passe dans la wilaya de Boumerdès et dire que la famille D. A. a placé tout son espoir sur Madani Fouatih Abderahmane, wali de Boumerdès, malheureusement elle n’a rien vu veni.