Date: 27 juillet 2018
Source: UNECA
Soutenir la mise en œuvre de l'Accord de Paris en Afrique: des politiques à l'action
En réponse aux impacts actuels et futurs du changement climatique, les Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) ont accepté de soumettre les contributions prévues déterminées au niveau national (CPDN) comme nouveau cadre de gouvernance climatique mondiale pour limiter l'augmentation de la moyenne mondiale. température bien au-dessous de 2oC au-dessus des niveaux pré-industriels. Avec la signature de l'Accord de Paris, les INDC sont passées aux contributions déterminées au niveau national (NDC) sur lesquelles les actions mondiales pour le climat seront construites après 2020. En juin 2018, sur 54 pays africains signataires de l'Accord de Paris, 44 ont soumis leur NDC à la CCNUCC.
La septième Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique (CCDA-VII) réunira les parties prenantes pour interroger les CDN de l'Afrique et définir des interventions climatologiques réalisables. La conférence se fonde sur le CCDA-VI, qui visait à comprendre les implications de la mise en œuvre, les défis et les opportunités de l'Accord de Paris dans le contexte des priorités de développement de l'Afrique avant l'entrée en vigueur de l'Accord de Paris le 4 novembre 2016.
Objectifs
L'objectif général de la 7e Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique -CCDA-VII est d'interroger les CDN d'Afrique et de définir des programmes d'action au sein des CDN. Les objectifs spécifiques sont:
- fournir un espace et faciliter le dialogue science-pratique-politique afin de mettre au jour les options disponibles pour la mise en œuvre des CDN en Afrique;
- s'attaquer aux chaînons manquants pour améliorer l'utilisation et l'utilisation de l'ECI dans la planification, la politique et la pratique du développement en Afrique, y compris les CDN sectoriels;
- comprendre les différentes options pour financer les actions climatiques, y compris les modalités de déblocage des formes disponibles et nouvelles de financement climatique, telles que l'exploitation des mécanismes du marché pour les actions climatiques et le développement économique durable.
Sous-thèmes
Faire progresser la mise en œuvre des CDN en Afrique
La modestie des objectifs de Paris constitue un réel défi pour la réalisation de l'objectif de limiter le réchauffement climatique de ce siècle à 2oC, et de s'efforcer de le ramener à 1,5oC au-dessus du niveau préindustriel. Cependant, le GIEC est très optimiste quant aux projections indiquant que la mise en œuvre complète des NDC va, dans le meilleur des cas, mettre le monde sur la bonne voie pour un réchauffement de 2,7 ° C. Sans un soutien substantiel, il serait hautement improbable que les pays africains atteignent les buts et objectifs définis dans leurs CDN. En outre, il est important de veiller à ce que la mise en œuvre de la CND soit bien alignée sur les autres programmes nationaux de développement en utilisant une approche intégrée et une programmation conjointe pour une mise en œuvre rentable.
Services d'information climatologique à l'appui des CND (Journée de la CEI)
Les services d'information climatologique (SIC) fournissent des informations scientifiques et spécifiques à l'utilisateur relatives au climat passé, présent et futur potentiel pour l'aide à la décision dans les secteurs affectés par le climat à l'échelle mondiale, régionale et locale. La prise en compte de l'ECI dans les politiques, la planification et les pratiques est cruciale pour que l'Afrique atteigne ses aspirations de développement pour une compétitivité commerciale accrue, une réduction de la pauvreté et une croissance économique durable. L'accélération de l'adoption de la CEI exige donc un environnement favorable et économique pour des investissements substantiels dans la production et l'utilisation de services d'information climatologique.
Financement climatique pour la mise en œuvre des CDN (Journée des FC)
Après la CdP 15, les pays développés se sont engagés à verser 100 milliards de dollars par an d'ici 2020. Il n'y a cependant pas d'accord sur la répartition des responsabilités financières entre les pays développés et aucune feuille de route pour la réalisation des 100 milliards de dollars d'ici 2020 ( CCNUCC, 2015).
La mise en œuvre des CDN en Afrique présente des défis uniques qui doivent être résolus de toute urgence. Les pays africains manquent généralement d'informations et de services climatologiques adéquats pour informer le processus politique. Le financement des actions NDC à partir de sources conditionnelles et inconditionnelles est limité.