Date : 23 janvier 2019
Source : L’Express Mada
Par : Tolotra Andrianalizah
Le directeur général des Services Fonciers au sein du ministère de l'Aménagement du Territoire et des Services Fonciers, Hasimpirenena Rasolomampionona, a salué l’adoption par les parlementaires des modifications apportées à la loi n°2006-031, en marge d’une conférence de presse de l’association Mafami (Association des étudiants natifs de la province d’Antananarivo) dont il est le président, qui s’est tenue avant-hier au Colbert. Il a notamment souligné le renforcement de la valeur juridique du certificat foncier appelé à faciliter l’accès à la propriété foncière, mais qui est jusqu’ici en mal de reconnaissance, notamment vis-à-vis des établissements de crédit.
Jointe hier au téléphone, le directeur d’Appui à la Gestion Foncière Décentralisée, Danielle Haingonavalona, a expliqué que cela a été possible grâce à la révision des conditions d’octroi plus strictes, donc plus rassurantes pour les organismes de crédit. Elle a ajouté qu’avec la nouvelle version du texte, la propriété reconnue par le certificat est aussi sécurisée qu’avec un titre foncier.
« Si auparavant, les gens étaient plutôt sceptiques par rapport au certificat foncier, les doutes devraient se dissiper avec cette nouvelle loi. Le certificat devrait être enfin reconnu par les banques et autres établissements de crédit », renchérit le directeur général des Services Fonciers qui espère une application dans les prochains mois. Pour ce dernier, le lifting qu’a reçu la loi n°2006-031 va renforcer et consolider les efforts continus fournis depuis plus d’une décennie sur le front de la gestion foncière décentralisée, avec davantage de responsabilité accordée aux communes à travers les guichets fonciers (Birao Ifoton’ny Fananan-tany).