Dans le contexte sahélien, depuis la fin des années 2010 des discours normatifs sur la jeunesse et le pastoralisme se sont développés, trop souvent basés sur des catégories standards impropres à décrire les réalités locales et associées dans une chaine de causalité trompeuse: désœuvrement des jeunes, migrations, participation aux violences armées, conflits violents catégorisés de manière simpliste comme ethniques et socioprofessionnels, économie criminelle, dégradation des ressources, changement climatique.Il y a un paradoxe entre le développement de ces discours généraux et le manque de do