Le niveau d’alerte a été porté au maximum au Burkina Faso, en Haïti, au Mali et au Soudan, qui rejoignent l’Afghanistan, le Nigéria, la Somalie, le Soudan du Sud et le Yémen.
Un décret adopté le 3 mai dernier par le gouvernement ivoirien suscite une polémique au sein de la classe politique. Ce décret définit notamment la procédure pour constater des terres « sans maître » dans le domaine du foncier rural. Le but des autorités est, entre autres, d’immatriculer le plus de domaines fonciers possible.
Le Centre africain des politiques foncières (ALPC), qui est une initiative conjointe de la Commission de l'Union africaine (CUA), de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) et de la Banque africaine de développement (BAD), a été lancé en 2017 pour succéder à l'Initiative pour les politiques foncières (IPF) qui avait été lancée en 2006. L'ALPC a facilité et coordonné la mise en œuvre de l'Agenda de l'Union africaine (UA) sur les terres à travers la mise en œuvre de la Déclaration sur les questions et défis fonciers et le Cadre et lignes directrices sur la politique foncière en Afrique. L'ALPC continue de s'efforcer d'atteindre son objectif stratégique de développer et de populariser l'utilisation d'outils d'apprentissage et de gestion des connaissances afin de faciliter l'élaboration et la mise en œuvre de politiques foncières fondées sur des données probantes. La Conférence sur les politiques foncières en Afrique (CLPA) contribue à la réalisation de cet objectif en fournissant une plateforme appropriée pour le dialogue, l'apprentissage et le partage d'expériences.
Le Sénégal pourrait bientôt se doter d’une coalition nationale autour du Programme intégrateur de la Grande muraille verte (PIGMV). C’est du moins le souhait du directeur général de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille verte (ASERGMV) qui a invité, vendredi 19 mai 2023, les parties prenantes, à former cette coalition nationale pour échanger sur la capitalisation du programme intégrateur de la Grande muraille verte.
En décembre 2022, à Tanger, au Maroc, à l’occasion de la 16e reconstitution des ressources du Fonds africain de développement, la Banque africaine de développement et ses partenaires ont décidé de créer un Guichet d’action climatique destiné aux pays à faible revenu. Ce qui inclue donc les 37 pays membres du Fonds africain de développement, qui figurent aussi parmi les plus fragiles et vulnérables au monde face aux changements climatiques.
De nouvelles formations ePOP dédiées à la réalisation vidéo smartphone sur les enjeux de la biodiversité à Madagascar sont organisées par l'IRD, RFI Planète Radio et Radio Don Bosco. Elles ouvrent sur une campagne de tournages dans toute la Grande Ile et préfigure une programmation de projections-débats publics dans le cadre du projet Varuna Science de la Durabilité.
Les pays de la région du Sahel en Afrique mettent en place une réponse massive pour faire face aux effets du changement climatique et de la perte de biodiversité : une "muraille" de forêts et de terres restaurées s'étendant sur plus de 8 000 km à travers le continent.
Une étude parue dans la revue “Scientific Reports” met en garde contre les conséquences du recul du nomadisme sur la qualité des sols du nord de la Tanzanie.
Deux collectivités territoriales de la région Nord à savoir les communes de Diama et de Keur Momar Sarr ont reçu la visite de maires africains et d’experts fonciers. Cette activité s’inscrit dans le cadre du séminaire régional sur la gestion foncière locale démarré lundi dernier à Saint-Louis, sur initiative du Comité technique «Foncier et Développement», Groupe de réflexion stratégique sur les politiques foncières.
La transition écologique de nos agricultures reste largement à construire. Pour avancer dans cette direction, il faut conjuguer résilience écologique, création de valeur pour les agriculteurs et souveraineté alimentaire. C’est sur cette base que pourra être scellée, en France comme en Europe, une nouvelle alliance entre les forces de progrès du monde politique et des mondes agricoles. Concrètement, cela implique de créer les conditions économiques pour réorienter les calculs et les choix des agriculteurs, de l’industrie agroalimentaire, des coopératives, de la grande distribution et des consommateurs, afin de rendre viable une politique de l’offre agroécologique. Faire se rejoindre les intérêts des agriculteurs avec ceux de la société, de l’économie et de l’écologie est la clé de la réussite. C’est le sens des propositions portées ici par Pascal Canfin.
La dégradation des terres est l'un des principaux déclencheurs de la migration en Asie centrale, confirme une nouvelle étude publiée par l'UNCCD ce mois-ci. Dans la région où la sécheresse et la désertification causent des pertes annuelles d'environ 6 milliards de dollars, le nombre de personnes qui migrent chaque année à la recherche de travail s'élève à 2,5 à 4,3 millions, soit 10 à 15 % de la population économiquement active.
L’IRD recrute un post-doctorat en conception d’un modèle intégré sociétés-milieux d’évolution spatio-temporelle de systèmes cultivés avec et sans actions de réhabilitation des terres
Dans le cadre du projet « INFLUENCES » financé par l’Agence National de Recherche française(ANR), l’IRD, l’Université de Guyane et le Campus universitaire de Troubiran lancent un appel à candidature pour le recrutement d’un post-doctorat en conception d’un modèle intégré sociétés-milieux d’évolution spatio-temporelle de systèmes cultivés avec et sans actions de réhabilitation des terres : application au Burkina Faso.
Les candidatures doivent être adressées au format électronique (fichiers pdf) au plus tard le 1er mars 2023 à minuit. Le dossier comprendra un CV, la thèse et rapport de soutenance, une lettre de motivation, les publications effectives et/ou celles soumises.
A l’attention de mesdames
Allyx Fontaine : allyx.fontaine@ird.fr,
Maud Loireau : maud.loireau@ird.fr,
Marie-Claude Brotel-Zougmore : raf-rh.burkina@ird.fr
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