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Bibliothèque Stratégie Algérienne et Plan d’Action National d’Utilisation de la Diversité Biologique

Stratégie Algérienne et Plan d’Action National d’Utilisation de la Diversité Biologique

Stratégie Algérienne et Plan d’Action National d’Utilisation de la Diversité Biologique

Resource information

Resource Language
ISBN / Resource ID
LEX-FAOC147747
License of the resource

La présente stratégie élaborée, est un ensemble de procédés raisonnés, ordonnés, conceptuels et techniques qui définissent l’organisation de base du développement de la diversité biologique algérienne au sein d’un objectif de croissance économique et sociale.La stratégie est fondée sur des principes qui exploitent l’évaluation des menaces qui pèsent sur la diversité biologique, les perceptions de ses valeurs, sa connaissance, ses valorisations bioéconomiques, par les développements agricole, systémique, ethnobotanique, pharmaceutique, industriel et la mise en place de moyens législatifs, institutionnels et financiers.Les scénarios directionnels adoptés intègrent les préoccupations de la diversité biologique dans les processus du développement national.Pour remédier à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et combattre la pénurie alimentaire, la stratégie envisage de développer et de préserver les ressources agricoles locales et le savoir-faire du fellah et de l’éleveur, comme moyens prioritaires majeurs de développement de l’agriculture et de la sécurité alimentaire. De plus, la stratégie prévoit d’engager la population à accroître l’épargne pour la diversité biologique et la sécurité alimentaire ainsi que de suggérer aux instances politiques responsables, la restructuration des dépenses de l’Etat, afin de mobiliser les ressources budgétaires nécessaires à la stratégie nationale de développement durable. Enfin, elle envisage d’optimiser les potentialités agro économiques de la biodiversité par l’utilisation rationnelle, des ressources, de la force de travail et des espaces afin d’assurer l’autonomie alimentaireDans le cadre d’une agriculture, d’une sylviculture et d’une pêche plus productive et plus durable, la stratégie mettra l’accent sur la valorisation bioéconomique de la diversité biologique par l’agriculture. A cet effet, les actions suivantes sont envisagées: (i) Prioriser la recherche scientifique et biotechnologique alimentaire à partir du support classique des améliorations variétales. (ii). adopter une politique foncière qui perpétue un mode de vie liant l’homme, la terre et l’agriculture. (iii). consolider le patrimoine foncier agricole par la différenciation entre le droit de propriété et l’obligation du respect de la vocation agricole des terres. Elle crée le patrimoine qui appartient à la collectivité et qui assigne une vocation inaliénable à la parcelle. Le patrimoine foncier agricole ne peut donc évoluer que vers son intensification et son extension par l’adjonction de nouveaux espaces. Le propriétaire a droit de transformer sa spéculation, vendre, louer, etc., mais n’a pas celui de changer la fonction agricole de la propriété. La vocation déterminée par les potentialités écologiques et agro économiques appartient à la collectivité qui en dépend pour son existence et sa sécurité. (iv). Constituer un fonds biologique commun qui développe, conserve et diffuse les taxons agricoles. L’appartenance d’un taxon au fonds biologique commun le soumet à la propriété collective. Son abandon est illégal. Un cultivateur ou un éleveur ne peut abandonner un taxon rare ou en voie d’extinction si son patrimoine génétique n’est pas conservé dans un centre spécialisé. Enfin, elle envisage également de suggérer aux secteurs gestionnaires de la diversité biologique (agriculture, pêche, forêt, etc..) des sites de conservation et de gestion durable pour la préservation des conditions écologiques des habitats, des taxons et de la qualité de vie des populations riveraines.Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, la stratégie prévoit de définir les principes d’applications du programme de réhabilitation et des bénéfices attendus pour la lutte contre la pauvreté et l’amélioration de la qualité de vie des riverains. En effet, la stratégie envisage de prioriser les intérêts des riverains par rapport aux impératifs de croissance sylvigénétique et des objectifs macroéconomiques dont ils sont exclus et définir avec précision une gestion locale des ressources biologiques avec les populations riveraines.S’agissant d’améliorer la résilience des moyens de subsistance face aux menaces et crises ayant des répercussions sur l’agriculture, la nutrition et la sécurité alimentaire, la stratégie prévoit d’instaurer le contrôle par les études d’impact des introductions des espèces allochtones sur l’homme, l’environnement, la faune, la flore et les systèmes écologiques, au même titre que les impacts industriels sur l’environnement La stratégie intensifiera ses interventions sur l’amélioration des dispositifs d’inspections de l’environnement. A cet effet, elle préconise une rechercher et faire respecter les standards d’utilisation de l’air, de l’eau, des terres, des espaces et de la diversité biologique, analyser les impacts des risques, actuels et prospectifs sur la diversité biologique. Les environnements naturels, politiques, économiques, techniques, sociaux et monétaires sont considérés et combinés simultanément en fonction des objectifs assignés, Suggérer aux secteurs gestionnaires de la diversité biologique (agriculture, pêche, forêt, etc.) des sites de conservation et de gestion durable pour la préservation des conditions écologiques des habitats, des taxons et de la qualité de vie des populations riveraines.Dans le cadre de la gouvernance, la mise en œuvre de la stratégie, sur la base de la valorisation de la diversité biologique pour le développement économique global, s’articule autour de la maîtrise de grandes options accompagnées par des orientations d’aménagement du territoire. Elles sont subdivisées en objectifs, activités et actions évaluées financièrement.

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