Des aires de pâture réduites, un couloir du bétail devenu très étroit, l’absence de balises et la pression agricole sur le foncier pastoral font du périple des éleveurs en transhumance, un vrai parcours du combattant.
Le Cameroun s’est engagé dans un processus de réforme juridique dans les principaux secteurs des ressources naturelles (forêts, mines, terres). Exprimant la position d’un groupe d’organisations et de citoyens intéressés par la gestion de la terre au Cameroun, ce document s’appuie sur les leçons apprises de quarante-cinq années de gestion foncière, depuis la dernière grande réforme de 1974, et sur les développements nouveaux dans ce domaine. Il est inspiré des propositions formulées par la société civile à l’attention de l’administration foncière, et de textes internationaux.
Dans le contexte sahélien, depuis la fin des années 2010 des discours normatifs sur la jeunesse et le pastoralisme se sont développés, trop souvent basés sur des catégories standards impropres à décrire les réalités locales et associées dans une chaine de causalité trompeuse: désœuvrement des jeunes, migrations, participation aux violences armées, conflits violents catégorisés de manière simpliste comme ethniques et socioprofessionnels, économie criminelle, dégradation des ressources, changement climatique.Il y a un paradoxe entre le développement de ces discours généraux et le manque de do
Les bases d’une nouvelle réflexion sur le foncier pastoral sont jetées par le Comité technique « Foncier & développement » (CTFD), un groupe d’échanges et de réflexions sur les politiques foncières dans les pays du Sud, placé sous l’égide de l’Agence française de développement (AFD) et du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, et dont le Gret assure le secrétariat scientifique.