Alors que l’insécurité alimentaire restera probablement parmi les principales menaces à affronter en 2024, la Banque mondiale considère la sécurité alimentaire et nutritionnelle (a) comme l’un des huit défis mondiaux nécessitant une action à grande échelle. Elle a mobilisé 45 milliards de dollars de ressources pour s’y atteler et pour protéger les moyens de subsistance des populations à travers le monde, dépassant ainsi son engagement initial de 30 milliards de dollars annoncé en mai 2022.
- Le Lesotho, la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement et leurs partenaires appellent à un engagement renouvelé pour améliorer la nutrition des enfants d’Afrique.
- « Nous avons le devoir et la responsabilité de réduire la malnutrition et les retards de croissance en Afrique de 40 % d’ici 2025, dans un an à peine », Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement.
- African Agriculture Holdings, qui a fait son entrée à la bourse NASDAQ le 7 décembre 2023, prévoit d'exploiter plus de 2,9 millions d'hectares en Afrique de l'Ouest pour produire des aliments pour bétail et des crédits carbone destinés aux marchés internationaux.
- Au Sénégal, l'entreprise américaine produit de la luzerne pour exportation vers le Moyen-Orient et la Corée du Sud sur des terres et des pâturages dont les communautés pastorales dépendaient auparavant pour leur subsistance.
- L’actionnaire principal d'African Agriculture, Frank Timis, est un magnat de l'énergie et de l'exploitation minière dont les entreprises passées l'ont impliqué dans des affaires de fraude, de corruption et autres scandales. Plusieurs anciens diplomates américains de haut niveau siègent au conseil d'administration de la société.
A l’occasion de là 6è édition du forum national sur le foncier organisé par le Comité de pilotage de la Plateforme nationale sur la gouvernance du foncier et des ressources naturelles, Dr Ibrahima HATHIE, économiste et chercheur émérite à l’IPAR, a animé la conférence inaugurale du forum sur le Nexus « souveraineté alimentaire et foncier » en vue de mettre en exergue l’importance du foncier dans l’atteinte de la souveraineté alimentaire.
Le monde peut parfois sembler englué dans une crise permanente. À chaque catastrophe, de la pandémie de COVID-19 aux conflits qui font rage, ce sont les populations rurales les plus pauvres qui sont les plus gravement affectées.
Ainsi, lorsque la pandémie a fermé les marchés, les habitants des zones rurales se sont vus dans l’impossibilité de vendre leur production. Lorsque la guerre en Ukraine a fait monter le prix des denrées alimentaires et des engrais, de nombreuses familles rurales se sont vues privées d’accès à une alimentation nourrissante faute de moyens. Face aux catastrophes naturelles ou climatiques, ce sont les populations vulnérables qui souffrent le plus. Au Sahel, le désert avance et engloutit les terres des petits exploitants et exploitantes, tandis qu’en Asie du Sud-Est, les champs sont inondés sous l’effet de la montée du niveau de la mer.
L’ICRISAT a réuni, du 14 au 15 décembre, à Saly, des experts venus de différentes organisations du secteur de l’agriculture et de l’élevage et des décideurs venus, entre autres, des ministères concernés et du PSE (Plan Sénégal Emergent), les principaux secteurs de production ayant subi des impacts négatifs dûs aux changements climatiques.
Le forum national de lancement sur la gouvernance foncière au Bénin s’est ouvert ce mardi 14 novembre 2023 à Cotonou. Pendant deux jours, les participants vont se pencher autour du thème : « Espaces multi-acteurs de dialogue et système d’alerte sur les politiques et la gouvernance foncière au Bénin : Renforcer les synergies d’intervention équitables et inclusives ». C’est le secrétaire général adjoint du ministère de l’Agriculture qui a lancé les travaux en présence de Isaias Angue Obama, représentant résident de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)…
Sous les orientations du responsable de NSAG, et dans le cadre de l’Accord entre le Ministère de l’Europe et des affaires étrangères de la République française et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la mission de l’expert(e) contribuera aux programmes prioritaires « Meilleure Production » : BP (notamment BP1: Innovation verte et BP4: Accès équitable des petits producteurs aux ressources), « Meilleur Environnement » : BE (notamment BE1: des systèmes agro-alimentaires face au changement climatique) et « Meilleure Vie » : BL (notamment BL2: transformation rurale inclusive et BL5: des systèmes agro-alimentaires résilients).
Au Congo-Brazzaville, le projet BaCaSi mené par TotalEnergies pour compenser ses émissions de gaz à effets de serre prévoit la plantation d’acacias sur 38 000 hectares de terre. Alerté par la Commission diocésaine Justice et paix de Pointe-Noire (CDJP), le CCFD-Terre Solidaire se mobilise pour obtenir une meilleure prise en compte des populations impactées par le projet.
Près d’un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont à imputer à nos systèmes agricoles et alimentaires. Lors de la COP28 à Dubaï, une partie des négociations portera sur les voies possibles de transformation du secteur. Production agricole plus durable, adaptation des régimes alimentaires, réduction des pertes et gaspillages : où se situent les marges d’amélioration et où doit-on concentrer les efforts ?
Le partenariat FAO-FVC vient de débloquer 1,2 milliard d’USD de financement pour des projets d’action climatique dans des pays en développement.
Tous les petits exploitants agricoles devraient pouvoir vivre leurs ambitions et assurer une existence meilleure à leurs familles et communautés même dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre touchés par l’insécurité alimentaire. C’est ce qu’a fait Tatiana, agricultrice dans les environs de Bambari, une région de la République centrafricaine (RCA) marquée par les conflits.
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Rome, le 15 octobre 2021 – Il faut augmenter considérablement les investissements destinés à combler le fossé entre les femmes et les hommes si l’on veut donner aux populations rurales les moyens de faire face aux effets des changements climatiques, a mis en garde Gilbert F. Houngbo, Président du Fonds international de développement agricole (FIDA).
Rome, le 2 juin 2021 – Le 28 mai 2021, le Président de la République du Mozambique, Filipe Jacinto Nyusi, a lancé un projet visant à réduire la pauvreté et à accroître la production et les revenus grâce à l’aquaculture au profit de plus de 88 000 petits producteurs piscicoles dans les zones rurales. Le projet a été inauguré à Chitima, dans la province de Tete.