Skip to main content

page search

Library Le Programme d’Action National de Lutte Contre la Désertification au Maroc.

Le Programme d’Action National de Lutte Contre la Désertification au Maroc.

Le Programme d’Action National de Lutte Contre la Désertification au Maroc.

Resource information

Date of publication
December 2012
Resource Language
ISBN / Resource ID
LEX-FAOC147302
License of the resource

Dans le contexte de mettre en œuvre ses engagements dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification, le Maroc s’est dote d’un Programme d’Action National de Lutte Contre la Désertification (PANLCD). Il s’agit d’un programme sectoriel d’une portée nationale qui vise à privilégier les mesures susceptibles de compléter les programmes sectoriels existants, de catalyser leur mise en œuvre et de promouvoir une véritable dynamique de développement basée sur l’intégration, la territorialisation, le partenariat et l’adoption de l’approche participative.L’adaptation du PANLCD, pour répondre aux nouvelles perspectives du contexte national et international, s’est fixé un ensemble d’objectifs stratégiques qui sont notamment: Evaluer l’état des lieux avec analyse critique de l’existant en matière de lutte contre la désertification, définir les objectifs stratégiques et opérationnels quantifiés pour inverser le processus, rechercher une approche différenciée pour l’intervention (Zonage écosystémique), établir des liens entre les changements climatiques et la désertification, en vue d’une stratégie prospective d’adaptation.Ainsi, pour atteindre ces objectifs, des actions spécifiques additionnelles ont été définies comme suite: (i) Faire une analyse hiérarchique, par zone homogène, pour déterminer le modèle de sélection du/des sites les plus appropriés pour le suivi-évaluation de la dégradation des terres par zone homogène, (ii) Cartographier les espaces d’observation, (iii) Mettre en place sur le terrain des espaces d’observation (observatoires) suffisamment représentatifs des zones homogènes, (iv) Choix et renseignements d’un set minimum d’indicateurs.Dans le cadre d’une agriculture, d’une sylviculture et d’une pêche plus productive et plus durable, le programme d’action en rapport avec la lutte contre la désertification et la dégradation des terres doit être structuré autour de la conservation de la forêt et du développement du péri-forestier, de l’eau et du sol et l’aménagement des bassins versants pour permettre de développer une agriculture et une sylviculture intensives.De plus, le programme portera sur le développement d’une agriculture moderne et à haute valeur ajoutée/haute productivité répondant aux règles du marché en s’appuyant sur les investissements privés, à travers le financement de 700 à 900 projets.Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, le programme envisage plusieurs activités à travers lesquels il envisage d’éradiquer la pauvreté. En effet, le pilier II du programme qui concerne l’accompagnement solidaire de la petite agriculture, à travers l’amélioration des revenus des agriculteurs les plus précaires, vise à développer une approche orientée vers la lutte contre la pauvreté, en augmentant significativement le revenu agricole des exploitants les plus fragiles. Ensuite, les activités d’accroissement de la production pastorale et celle de l'élevage sur parcours, afin d'améliorer les revenus et les conditions de vie des éleveurs sont envisagées également par le programme.Au niveau des systèmes agricoles et alimentaires plus inclusifs et efficaces, le programme mettra l’accent sur la mobilisation des potentialités et l’amélioration du contexte de production ainsi que la valorisation de la production et l’amélioration des circuits de commercialisation.S’agissant d’améliorer la résilience des moyens de subsistance face aux menaces et crises ayant des répercussions sur l’agriculture, la nutrition et la sécurité alimentaire, le programme envisage une mise en place d’un système cohérent et efficace de maîtrise des incendies de forêts qui de réduire la pression exercée sur les écosystèmes forestiers. Ensuite, le programme préconise la sauvegarde et la restauration des agro-écosystèmes oasiens car ils peuvent contribuer à la récupération graduelle des terres et par conséquent permettre de lutter contre la désertification. De plus, la mise en place par le programme des textes législatifs et règlementaires qui édictent des mesures particulières de protection afin de lutter contre la désertification, les inondations, la disparition des forêts, l’érosion, les pertes de terres arables. Les dites mesures peuvent être déclarées d’utilité publique et s’imposer à tout exploitant ou bénéficiaire. Enfin, il prévoit de mettre l’accent sur la sensibilisation 2013sur les enjeux liés à la lutte contre la désertification par tous les moyens d’information disponibles et éduquer les jeunes pour éviter la dégradation des terres engendrant la désertification.Dans le cadre de la gouvernance, le HCEFLCD, est mandaté pour coordonner, élaborer, suivre et évaluer la politique nationale en matière de lutte contre la désertification. Il est appelé à consolider et développer le modèle de gouvernance basé sur les principes de l’efficacité, de l’efficience, de la responsabilisation et de la reddition des comptes. Ce modèle est de nature à renforcer et à consolider le rapport entre l’État, ses services déconcentrés et les acteurs professionnels et locaux. Il s’appuie sur d’autres organes consultatifs, tels que le: (i) Conseil National de l’Eau et du Climat (CNEC): chargé de formuler les orientations générales de la politique nationale de l’eau; (ii) Conseil National de l’Environnement (CNE): qui a pour mandat de formuler des recommandations et orientations pour la préservation de l’environnement; (iii) Conseil National de Développement Rural et (iv) Conseil National de l’Aménagement du Territoire (CNAT).

Share on RLBI navigator
NO