Pour cette année 2023, le Togo se donne pour ambition de planter 15 millions de plants d’arbres, sur une superficie de plus de 136 000 hectares, dans le cadre de sa politique de reboisement et de lutte contre le changement climatique. Ceci, en cohérence avec l’objectif de planter 1 milliard d’arbres d’ici 2030, soit en moyenne 100 millions par an.
Cette information émane du ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières, Katari Foli-Bazi lors de son intervention ce lundi de pentecôte sur une radio de la place.
Le chiffre marque une hausse notable par rapport à la campagne précédente (en 2022), où l’on recensait 5 millions de plants mis en terre sur une superficie de plus de 8 000 hectares.
A en croire le ministre de l’environnement, cette décision a été prise par l’exécutif Togolais suite à la forte adhésion de tous les acteurs lors du lancement de la dernière campagne de reboisement.
« Aujourd’hui tout le monde sait au Togo que le 1 er juin est une journée nationale de l’arbre. Et donc nous avons 136 000 hectares d’espaces disponibles pour cette édition de reboisement. », a-t-il lancé d’entrée.
Avant de poursuivre « C’est des domaines de l’état. Ensuite nous avons comptabilisé les espaces mis à notre disposition par les collectivités locales avec les communes, les aires protégées, les réserves administratives. »
Quant à la question de savoir si les plants seront tous produits à Lomé, il répond
« Les plants ne seront pas produits uniquement à Lomé mais ça sera sur toute l’étendue du territoire togolais. Ceux qui veulent des plants doivent s’approcher au niveau des directions préfectorales. »,rassure-t-il.
Pour la 47è édition de la journée nationale de l’arbre qui va se dérouler dans trois jours, au moins 2 millions de plants seront mis en terre indique le ministre de l’environnement.
Il n’a pas manqué d’évoquer l’intérêt pour les acteurs du secteur privé de s’approprier le nouveau décret sur les mécanismes de gestion du carbone. Selon ce décret, ceux qui polluent l’environnement en émettant des gaz à effet de serre devront payer.
« Le mécanisme du carbone nous contraint à sensibiliser davantage les opérateurs économiques togolais de prendre au sérieux cette campagne de reboisement. », a-t-il affirmé.
Rappelons que les autorités togolaises envisagent de financer les initiatives de reboisement, menées par des municipalités ou des acteurs privés, pour assurer leur ambition.