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La ville de N’Djamena, capitale de la République du Tchad connaît sans cesse, depuis sa création en 1900, une extension urbaine qui se traduit par une consommation démesurée de l’espace. Un état de fait rendu possible durant des décennies par différents facteurs antagonistes issus de l’absence et/ou de l’insuffisance de l’autorité de l’Etat. Par ailleurs,d’autres facteurs contextuels s’invitent pour donner lieu à des effets irréversibles tels que: la prolifération de quartiers sousintégrés. Les solutions d’urgence et l’absence d’une planification prévisionnelle ont favorisé la spéculation foncière et l’occupation anarchique de l’espace urbain.Cet article propose des éléments de lecture du processus d’extension de N’Djamena par l’analyse urbaine et la mise en exergue de son évolution. Puis il présente la composition urbaine ainsi que les conséquences induites par cette dernière.L’intérêt de ce travail est de montrer la croissance démographique et l’occupation spatiale à travers le temps en s’appuyant sur les travaux scientifiques, les théories et les pratiques existantes pour illustrer l’évolution d’une ville capitale d’Afrique Centrale, de 1900 à 2018.