Date: 10 septembre 2020
Lieu: Online
Heure: 09h am - 10h30 am EST
Les peuples indigènes et les communautés locales gèrent plus de la moitié des terres mondiales. Ces terres ancestrales riches de leur biodiversité sont vitales pour les populations qui les préservent et pour la planète que nous avons en partage. Néanmoins les gouvernements ne reconnaissent la propriété légale des indigènes et des communautés locales que sur 10% des terres mondiales. La sécurité légale d’occupation est essentiel pour la sauvegarde des forets contre des forces externes. Ceci est spécialement vraie pour les forêts gérées par les communautés indigènes et qui constituent les principales réserves de carbone de la planète.
Des recherches récentes affirment que la reconnaissance de les droits fonciers coutumiers dans ces zones est une façon particulièrement efficiente et peu coûteuse de réduire les émissions de gaz à effet de serre provoqués par la déforestation. Le renforcement des droits fonciers des populations indigènes et des communautés locales dont le bien-être est lié à celui des forêts, offre une opportunité unique et vitale de combattre le changement climatique et constitue l’une des solutions naturelles d’y parvenir. Les résultats de recherches illustrés par les travaux de l’IPCC, l’IPBES et des autres organismes, démontre que les droits fonciers des communautés réduisent les taux de déforestation, augmentent les réserves de carbones stockées par les forets et renforcent la biodiversité. Les communautés gèrent environ 300 milliards de tonnes de carbone; S’assurer que les droits des populations sur ces terres soient respectés et protégé est vital pour le maintien des forêts et la préservation du carbone qu’elle stockent. Dans les pays qui assurent une protection efficace de ces droits des communautés à posséder et gérer la forêts, on note une forte corrélation avec la réduction de la dégradation des terres et la stabilisation des zones forestières
Alors que le monde est confronté à la nécessité de réduire ses émissions de carbone liées à la déforestation et à la dégradation des espaces forestiers, plus de 26 millions d’hectares de forets sont détruits chaque année. Pour comprendre le lien entre les droits fonciers et le changement climatique, il est crucial de reconnaître que la plupart des forets du monde sont gérées par les communautés locales et les peuples indigènes. Cependant la dégradation de l’environnement que ce soit à cause de la déforestation ou de la perte de la biodiversité, de la pollution environnementale ou de la pollution des rivières et des nappes aquifères a un impact négatif sur ces communautés.
Ce webinar explorera la résilience des populations indigènes et leur capacité à affronter les impact du changement climatique sur leurs environnement et les réponses qu’elles apportent pour préserver leurs territoires contre ceux qui entendent profiter de la crise du Covid-19 pour saper leurs efforts.
Note: Ce webinar est en Anglais